Grotte

Un héritage de Mgr Marcel-François Richard

Extrait du livre de Louis Cyriaque Daigle, Histoire de Saint-Louis-de-Kent: Cent cinquante ans de vie paroissiale française en Acadie nouvelle, 1948, p. 123:

« Plusieurs fois, au cours des travaux, les ouvriers se disaient qu’ils manquaient une source miraculeuse afin d’avoir une véritable grotte de Lourdes. Même à l’heure du dîner le premier juillet, veille de la cérémonie d’inauguration, quelques paroissiens en firent la remarque au curé. Et lui (Marcel-François Richard) de répondre: «Moi, j’ai fait ma part en faisant ériger une grotte à la Sainte Vierge; si Elle veut une source, c’est à elle d’y voir».

Or, après le dîner, Ange Barrieau et Honoré Chiasson allèrent mettre la dernière main au nivellement d’un des chemins qui conduisent à la grotte. Et, chose extraordinaire, au premier coup de pioche, Ange Barrieau mit a découvert le bouillonnement d’une magnifique source. Sans être un miracle c’était tout de même une singulière coïncidence.

Quatre ans plus tard, c’est-à-dire en 1882, M. Richard faisait l’érection d’un beau Calvaire comprenant cinq statues: celle de Notre-Seigneur et des deux larrons, suspendues à trois grandes croix; et les statues de la Sainte Vierge et de Saint Jean Évangéliste. Ces statues sortaient des ateliers du sculpteur Jobin, de Québec. Le Calvaire s’élève près de l’église et domine la colline au pied de laquelle se trouve la grotte. »